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11/03/2014

Mandela s'en va, l'estime de soi demeure.

Aujourd'hui 10 décembre 2013, les leaders du monde se rassemblent pour célébrer la vie et l'oeuvre politique de Nelsion Mandela. Son œuvre a été de rassembler son peuple et de lui permettre de relever la tête et de retrouver sa dignité.

Aujourd’hui encore on attribue à Nelson Mandela le magnifique texte  que je commente ci-dessous. On dit qu’il l’aurait prononcé pour son investiture en 1994, or il n’en est rien.  Il ne l’a ni écrit, ni prononcé. Bien que personne ne sache comment cette méprise a pu se faire, elle est crédible et perdure dans le monde entier. Pourquoi ? Parce que le rôle d’un leader est de permettre à chacun de grandir, de s’épanouir, de lever la tête, de prendre confiance en soi.  Mandela l’a fait. Voilà ce qui est célébré aujourd’hui.

Ce fameux texte a été écrit par Marianne WILLIAMSON, écrivaine américaine. Il évoque par biens des aspects le rapport à l’estime de soi. Il a été publié dans A Return to Love:  Reflections on the Principles of “A Course in Miracles”.

Estime de soi, peurs et confiance en soi

L’estime de soi correspond à l’ensemble des sentiments que l’individu éprouve à l’égard de lui-même et qui lui permettent d’agir, de se sentir important, compétent et sympathique. Ces capacités évoluent et chacun peut trouver des moyens pour les développer.

La confiance et la peur sont à l’origine des expériences primaires de tout être humain. Elles constituent les clés essentielles pour comprendre les personnes et les systèmes sociaux. Quand la confiance est élevée par rapport à la peur, les individus et systèmes fonctionnent bien ; en revanche quand la peur prend le dessus, ils tombent en panne.

La confiance quant à elle libère la créativité et permet de focaliser son énergie sur la création et la découverte de soi et des autres plutôt que sur les défenses.

Comme l’a démontré le chercheur Jack R. Gibb, dans son ouvrage Trust, A new view of personal and organizational development, The Guild of Tutors Press, 1978, « La confiance me donne ma liberté et la peur la dissout. »

Pour l’auteur Will Schutz, (voir le billet Pourquoi les gens ne sont-ils pas plus gentils ?)  aux trois besoins de bases que sont l’importance, la compétence et l’amabilité, correspondent les trois peurs profondes :

  • peur de ne pas être important, signifiant, ne valant pas la peine ;
  • peur d’être incompétent, incapable ;
  • peur de ne pas être aimable, digne d’amour, peur de ne pas être aimé.

Le texte de Marianne Williamson évoque les dimensions d’importance « quelqu’un de brillant », de compétence « Jouer petit ne sert pas le monde » et de sympathie « Nous sommes nés pour rendre manifeste la beauté qui est en nous. » 

Voici ce texte

« Notre plus grande peur n’est pas de ne pas être à la hauteur,

Notre plus grande peur est d’avoir une puissance au-delà de toute limite.

C’est notre lumière, et non notre obscurité, qui nous effraye le plus.

Nous nous demandons : “Qui suis-je pour oser me considérer comme quelqu’un de brillant, grandiose, plein de talent et fabuleux ? Mais en fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?

Vous êtes un enfant de la Vie. Jouer petit ne sert pas le monde.

Ce n’est pas en se faisant tout petit, pour que les autres ne se sentent pas mal à l’aise autour de nous, que l’on contacte sa propre lumière.

Nous sommes nés pour rendre manifeste la beauté qui est en nous.

Et elle ne se trouve pas seulement chez certains d’entre nous ;  elle est en chacun de nous.

Et, en laissant briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

Au fur et à mesure que nous nous libérons de notre propre peur, notre présence, automatiquement, libère les autres ».

Aujourd’hui les leaders du monde célèbrent le père de la nation arc-en-ciel qui a réussi à fédérer son peuple et même au-delà, qui a réussi à redonner la dignité et la fierté aux exclus comme aux nantis et qui réussit à nous montrer la voie : croire en soi et en l’autre.